notre avis complet sur ce smartphone phare
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notre avis complet sur ce smartphone phare

Samsung revient en force dans le dernier baromètre IDC. C’est le meilleur vendeur de smartphones sur le premier trimestre 2024. Rien de bien étonnant quand on se rappelle qu’il y a lancé ses trois Galaxy S24 dopés à l’intelligence artificielle.

Mais si les Galaxy S et Z sont certainement les plus désirables, ce ne sont pas eux que Samsung vend par palettes. Le point névralgique mobile du géant coréen est représenté par sa gamme Galaxy A. A05s, A15, A25, A35, A55, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. En 4G ou en 5G, ça va de 169 € à 499 € en brossant tous les usages possibles.

Aujourd’hui, on s’intéresse au Galaxy A55, le haut de gamme du cœur de gamme. Un smartphone suivi de près, puisqu’issu d’une lignée qui chaque année cristallise les attentes à cause de son rapport qualité/prix souvent juste.

Samsung Galaxy A55 Fiche technique

Modèle Samsung Galaxy A55
Dimensions 77,4 mm x 161,1 mm x 8,2 mm
Interface constructeur One UI
Taille de l’écran 6,6 pouces
Définition 2340 x 1080 pixels
Densité de pixels 390 ppp
Technologie Super AMOLED
SoC Samsung Exynos 1480
Stockage interne 128 Go, 256 Go
Appareil photo (dorsal) Capteur 1 : 50 Mp
Capteur 2 : 12 Mp
Capteur 3 : 5 Mp
Capteur photo frontal 32 Mp
Définition enregistrement vidéo 4K @ 30 fps
Wi-fi Wi-Fi 6 (ax)
Bluetooth 5.3
5G Oui
NFC Oui
Capteur d’empreintes Sur le côté
Type de connecteur USB Type-C
Capacité de la batterie 5000 mAh
Poids 213 g
Couleurs Bleu, Jaune, Rose
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec un Samsung Galaxy A55 5G prêté par la marque.

Samsung Galaxy A55 Un design encore plus premium

Samsung avait quelque peu bousculé son Galaxy A54 l’an dernier en lui intégrant un dos en verre en lieu et place du plastique des anciens modèles. Une mise en valeur qui le rapprochait un peu plus de la finition premium des Galaxy S. Sur le Galaxy A55, on retrouve ce même dos Gorilla Glass Victus 2 et aussi son manque de revêtement oléophobe. La différence entre les générations se situe plutôt sur les tranches cette année.

Samsung Galaxy A55 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Celles de l’A55 sont plus saillantes avec des arrêtes plus franches. On perd les bords légèrement bombés du Galaxy A54 pour un fini plus proche d’un iPhone. La coquetterie de Samsung sur ce modèle se situe au niveau de ses boutons. Ils sont intégrés à une sorte de bosse, seule partie du contour en aluminium à reprendre la fameuse rondeur de l’A54 citée plus haut.

L’autre nouveauté physique du Galaxy A55, c’est son écran. Il demeure Oled avec des caractéristiques avantageuses qu’on détaillera plus bas. Mais c’est sa diagonale qui augmente surtout. Elle passe de 6,4 à 6,6 pouces. De fait, on se rapproche dangereusement d’un Galaxy S24+, mais avec un design moins affiné. Il faut bien faire des concessions. En élargissant sa dalle, Samsung n’a pas augmenté l’occupation de l’écran, mais plus les mensurations de son appareil. On parle de 2 mm en largeur et 1 mm en hauteur. L’épaisseur reste quant à elle identique à celle de l’A54, soit 8,2 mm.

Samsung Galaxy A55 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

À l’usage, difficile de le recommander pour une utilisation à une main. Il faut déjà réussir à se contorsionner suffisamment pour faire passer son pouce d’un côté à l’autre de l’écran. À la décharge du smartphone de Samsung, je n’ai pas de grandes mains. En revanche, un écran agrandi offre un plus grand confort de visionnage, d’autant que le ratio 19.5:9 permet d’afficher en plein écran sans rogner les bords de l’image.

Le poids a aussi augmenté légèrement. On prend 10 grammes pour un total de 213 grammes. En main, ce n’est pas vraiment problématique, la masse du Galaxy A55 est bien répartie et surtout, il n’est pas déséquilibré par un de ces gigantesques modules photo que l’on rencontre sur les ultra haut de gamme (poke le Xiaomi 14 Ultra).

Samsung Galaxy A55 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Pour cette partie photo d’ailleurs, Samsung ne s’est pas trop embêté puisqu’il réutilise les trois capteurs de la génération précédente. Ils sont disposés de la même manière à l’arrière du smartphone. On y reviendra plus tard.

Côté sécurité, on a les dispositifs classiques avec un lecteur d’empreinte sous l’écran. Il répond bien. Mot de passe, schéma, PIN, tout est possible. Pour la reconnaissance faciale, c’est toujours un système 2D qui utilise le capteur avant et n’est donc pas aussi sécurisé que les autres méthodes.

Enfin, le Galaxy A55 est aussi certifié IP68 et sa dalle est protégée par un verre Gorilla Glass Victus 2. Notons qu’il supporte l’eSIM et intègre un tiroir double nano-SIM. En supplément, Samsung le gratifie d’un espace microSD. Il est devenu tellement rare de pouvoir étendre l’espace de stockage après achat que c’est un vrai bon point !

Samsung Galaxy A55 Écran : un bon affichage une fois calibré

S’il y a bien quelque chose que sait bien faire Samsung, ce sont les écrans. Avec sa filiale Samsung Display, il fournit un peu tout le monde et même Apple. Le Galaxy A55 dispose d’une dalle agrandie de 0,2 pouce par rapport à son prédécesseur. C’est une bonne chose pour le confort d’utilisation.

Samsung Galaxy A55 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Oled, elle est aussi compatible 120 Hz, mais sans progressivité. On reste sur du milieu de gamme. 60 ou 120 Hz, il faut choisir, sachant que la seconde option est un poil plus énergivore, mais quelle souplesse dans la navigation ! Côté définition, on reste sur du Full HD+ en 2340 x 1080 pixels. De fait, avec une diagonale plus grande, la résolution est moindre. À l’usage, ce n’est pas notable.

Et la magie opère sur la calibration de la dalle, comme le révèlent nos mesures réalisées à l’aide de notre sonde et du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays. Deux options d’affichage sont disponibles dans les réglages du Galaxy A55 : mode Vif ou mode Naturel. Son nom l’indique, le mode Naturel est le plus proche de la réalité, mais d’un poil.

C’est lui qui offre la meilleure justesse colorimétrique avec un Delta E moyen mesuré à 4,11, soit un bon résultat. Pour les couleurs traitées, il affiche 75 % de l’espace DCI-P3, et 113 % du BT.709, ce qui est très correct. La température relevée est de 6377 K, soit très proche des 6500 K visés.

En mode Vif, on perd un peu en respect des couleurs avec un Delta E Moyen de 4,4. On observe juste un petit saut sur les couleurs les plus flashy, mais c’est une ritournelle chez Samsung qui apprécie les couleurs pétantes. Rien de dommageable au demeurant. En revanche, les espaces colorimétriques sont mieux appréhendés.

Le Galaxy A55 affiche 87 % de l’espace DCI-P3, et 129 % du BT.709. En comparaison, c’est mieux qu’un Galaxy S24 Ultra qui ne couvre que 84 % du DCI-P3, selon nos mesures. La température du mode Vif est un poil trop chaude avec une valeur de 6900 K. Rien qui ne puisse être corrigé grâce un sous-paramètre du mode Vif, une réglette à déplacer de froid à chaud.

Enfin, le contraste est bien sûr infini, merci l’Oled. Pour la luminosité maximale, elle culmine à 900 nits en plein soleil. C’est largement suffisant pour une utilisation en extérieur.

Samsung Galaxy A55 Performances : 25 % de puissance en plus

Samsung continue de faire cavalier seul et se passe des services de Qualcomm sur son milieu de gamme. Le processeur du Galaxy A55 demeure donc un Exynos, une évolution d’une génération par rapport à l’A54.

Samsung Galaxy A55 // Source : Geoffroy Husson

S’il n’explosait pas les scores, l’Exynos 1380 de l’A54 avait pour lui d’avoir amélioré ses performances en jeu par rapport à l’Exynos 1280 de son prédécesseur. Aujourd’hui, on découvre logiquement l’Exynos 1480 au cœur du Galaxy A55. Passé à la moulinette des benchmarks, il s’en sort plutôt bien avec une augmentation des performances globales de 20 %. En traitement 3D, on passe même à +25 %.

Modèle Samsung Galaxy A55 Samsung Galaxy A54 Google Pixel 7a Xiaomi Redmi Note 13 Pro 5G Nothing Phone (2a)
AnTuTu 10 752242 N/C N/C 576453 647981
AnTuTu 9 N/C 510269 720819 N/C N/C
AnTuTu CPU 246028 151170 184911 194938 189064
AnTuTu GPU 174965 147714 292627 115690 178334
AnTuTu MEM 151831 85868 101716 120696 124988
AnTuTu UX 179418 125517 141565 145129 155595
PC Mark 3.0 13709 13002 10658 12354 9784
3DMark Slingshot Extreme N/C 4703 N/C 4509 5761
3DMark Slingshot Extreme Graphics N/C 4941 N/C 4695 940
3DMark Slingshot Extreme Physics N/C 4026 N/C 3961 3612
3DMark Wild Life N/C 2793 6612 3004 4128
3DMark Wild Life framerate moyen N/C 17 FPS 40 FPS 17.99 FPS 24.72 FPS
3DMark Wild Life Extreme 1003 805 1853 793 1149
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen 6.01 FPS 5 FPS 11 FPS 4.75 FPS 6.88 FPS
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) 26 / 18 FPS 20 / 13 FPS 45 / 27 FPS 16 / 14 FPS 32 / 21 FPS
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) 31 / 37 FPS 25 / 30 FPS 48 / 51 FPS 18 / 29 FPS 34 / 40 FPS
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) 81 / 93 FPS 69 / 78 FPS 88 / 102 FPS 50 / 71 FPS 60 / 99 FPS
Geekbench 6 Single-core 1161 1005 1360 1011 1088
Geekbench 6 Multi-core 3462 2755 2492 2710 2566
Geekbench 6 Compute (Vulkan) 4151 3037 4658 2192 3255
Lecture / écriture séquentielle N/C 528 / 456 Mo/s 1353 / 232 Mo/s 920.2 / 801.01 Mo/s 489.20 / 522.60 Mo/s
Lecture / écriture aléatoire N/C 66892 / 24578 IOPS 41467 / 47921 IOPS 59872.66 / 54642.37 IOPS N/C

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